Soutenance de thèse de doctorat en Arts plastiques
Marie Boivent
"La revue d’artiste. Enjeux et spécificités d’une pratique artistique"
sous la direction de Leszek Brogowski
mercredi 1er juin 2011, 14h30, salle des thèses, bât. de la Présidence, Rennes 2
jury : Agnès de Bretagne (Bibliothèque Kandinsky), Bernard Guelton (Paris I), Anne Mœglin-Delcroix (Paris I), Jean-Marc Poinsot (Rennes 2), Leszek Brogowski
La revue d’artiste
Enjeux et spécificités d’une pratique artistique
La revue d’artiste constitue l’objet de recherche de cette thèse d’arts plastiques. Reposant sur une articulation entre théorie et pratique, celle-ci ne se donne pas en premier lieu le projet d’expliciter directement notre démarche de plasticienne, mais vise plus largement, dans une relation dialectique entre les deux aspects du travail, à explorer les enjeux et les spécificités d’un genre jusqu’ici peu étudié.
Force est de constater que peu d’écrits ont été consacrés à la revue d’artiste, phénomène qui occupe pourtant une place grandissante sur la scène artistique depuis les années 1960. Pour l’heure, seules les revues réalisées par les artistes au début du XXe siècle ont fait l’objet d’études approfondies et ont été prises en compte à leur juste valeur, en tant que moyen d’expression occupant une place significative dans la démarche des artistes. Si ces publications ont joué un rôle essentiel dans la diffusion d’idées et dans la défense de valeurs esthétiques, le recours à la forme imprimée tel qu’il se met en place au tournant des années 1950-1960 n’apparaît pas tout à fait motivé par les mêmes desseins. Cette différence réside sans doute dans la diffusion de prises de position sur l’art à laquelle s’attachent principalement les premières, tandis que les secondes se concentreraient davantage sur la diffusion d’œuvres d’art à proprement parler. Cette nuance serait-elle à l’origine de l’« oubli », jusqu’à très récemment, d’une attention sérieuse portée aux revues réalisées par des artistes durant la seconde moitié du XXe siècle ? Ou bien cette lacune s’explique-t-elle par le manque de distance temporelle requise pour juger de la valeur artistique de projets dont l’incarnation, la forme, laisse perplexe encore aujourd’hui ?
La pratique de la revue d’artiste – autrement dit, l’emprunt par les artistes d’une forme imprimée (plus ou moins définie, codifiée) et d’un mode de fonctionnement particulier, périodique ou au moins pluriel – témoigne d’une véritable réflexion de la part de ses acteurs sur la place de l’art dans la société contemporaine, laquelle s’accompagne d’une profonde remise en question de la relation artiste/spectateur. Il nous a ainsi paru indispensable de revenir sur cette pratique et de tenter de mieux cerner non seulement les lieux et modes de manifestation de la revue d’artiste, mais également la spécificité des démarches qui accompagnent sa production. L’ambition de cette thèse, à travers une série de « portraits » de revues et en s’appuyant sur un nombre significatif d’exemples des années 1960 à aujourd’hui, est dès lors de mettre au jour la vigueur d’une activité éditoriale qui est aussi une pratique artistique. Il s’agit de rendre compte de la grande diversité caractérisant cette pratique depuis une cinquantaine d’années, tout en explorant les liens qui, malgré certaines disparités, unissent les revues les unes aux autres.
Ce travail théorique est indissociable d’un travail personnel d’édition mené parallèlement. On rencontre ainsi, au fil de l’étude, des insertions relatives à nos propres publications attestant des liens déterminants qui se tissent entre théorie et pratique plastique. Si nous avons choisi de ne pas les confondre – préférant pour les articuler nous inspirer de certaines mises en forme ou stratégies largement exploitées par les revues et fidèles à leur naturel composite (que sont notamment l’encadré et l’encart) –, il nous apparaît que sans cet investissement pratique, l’étude n’aurait pas eu la même forme : parce qu’elle nous a permis de repérer les difficultés allant de pair avec un travail d’édition indépendante et de comprendre l’importance de certains aspects qui de l’« extérieur » peuvent sembler anodins, parce qu’elle a influé sur les axes dégagés dans cette thèse, parce qu’enfin, elle a été l’occasion d’intégrer des réseaux. À l’inverse, l’analyse d’œuvres et/ou de démarches d’artistes-revuistes a probablement orienté certains de nos projets, tout comme elle nous a permis de prendre conscience des raisons de certains partis pris.
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La revue, parce qu’elle est composite, souvent collective, en tout cas sérielle et susceptible d’évoluer au fil des numéros, est difficile à cerner. Elle ne peut s’appréhender que par le biais d’une définition « ouverte », seule à même d’en respecter la nature changeante, mais aussi de rendre compte de la multitude d’approches auxquelles elle peut donner lieu. Il n’en reste pas moins qu’il a été nécessaire de circonscrire un champ d’investigation, impliquant de faire un certain nombre de choix et de poser certains jalons. Notre étude s’organise en douze chapitres, regroupés en quatre parties (comptant chacune trois chapitres).
La première partie se construit sur un mode à la fois épistémologique et définitionnel. Elle s’ouvre sur une présentation des quelques auteurs – critiques, historiens, esthéticiens – qui se sont intéressés à ce sujet. L’observation et la confrontation des commentaires dont la revue d’artiste a été l’objet sont l’occasion de faire une mise au point terminologique et chronologique. Difficile ensuite, pour cerner notre objet, de ne pas faire écho à la question de la presse – entendue au sens large – dans la mesure où les « œuvres » des artistes, dès lors qu’elles sont publiées et périodiques, relèvent à leurs yeux de cette grande famille. Bien que leurs ambitions aient souvent peu à voir avec celles de la plupart des membres de cette parentèle, que ce soit en terme d’échelle ou de motivations originelles, des liens peuvent se faire jour avec certains moments forts de l’histoire de la presse, où il est plus que jamais question pour les auteurs, artistes, éditeurs de reprendre une « parole » qu’ils ont la sensation d’avoir perdue.
Dans le prolongement de ces réflexions, deux portraits de revues, Semina et Gorgona, comptant à nos yeux parmi les premières tentatives représentatives du genre, sont analysées. La présentation de ces deux publications périodiques très différentes éditées à peu près au même moment, émergeant chacune dans un contexte socio-historique bien particulier – l’une est américaine, l’autre yougoslave –, permet de dresser une liste de ce que pourraient être les principales spécificités de la revue d’artiste.
Un « état des lieux » de cette approche éditoriale singulière ne peut pourtant pas s’envisager sans mentionner la pluralité de pratiques qui se développent parallèlement, interfèrent continuellement avec son champ d’action et nourrissent des réflexions nouvelles qui vont parfois bien au-delà de la sphère dite artistique. Plutôt que de se focaliser d’emblée sur une définition « nodale », il est apparu dès lors indispensable, pour clore ce premier volet, d’explorer les confins de la revue d’artiste, et même les alentours. La mise en relation avec le livre d’artiste y est essentielle, mais l’est aussi celle d’autres démarches et publications, en particulier les publications indépendantes ou underground, parmi lesquelles le fanzine s’impose comme l’exemple incontournable.
Notre deuxième partie poursuit l’essai de définition engagé dans la première partie. Il importe cette fois d’examiner la posture adoptée par les artistes quant à leur compréhension générique de ce qu’est une revue, et partant, leur volonté d’investir ce médium-média (« moyen d’expression » qui est aussi « moyen de diffusion »). Qu’il s’agisse de tirer parti de ses atouts et d’en élargir les possibilités, d’en repousser les limites ou d’assumer une position éminemment critique vis-à-vis de son utilisation courante, les artistes sont amenés par leurs choix respectifs à se situer par rapport à une tradition de la revue.
La diversité formelle des périodiques publiés par les artistes montre bien que cette pratique éditoriale, loin de se limiter à un modèle donné, autorise toutes sortes d’expérimentations. Les revues d’artistes empruntent très souvent certains des traits « communs » des périodiques afin de donner un caractère familier, même aux projets les plus novateurs : ils s’inspirent aussi bien de l’aspect du quotidien que de celui du bulletin, de la revue scientifique ou du magazine glossy (généralement sans respecter la fréquence de parution ou le contenu censé les caractériser). Mais ils s’évertuent dans le même temps à explorer tout ce que leur offre ce médium et s’appliquent à remettre en question certaines habitudes ou à contourner certaines limites, n’hésitant pas à brouiller les frontières entre les disciplines. À chaque extrémité de ce champ de possibles se situeraient ainsi deux approches radicales : celle qui vise à faire éclater les codes structurels de la revue pour inventer de nouvelles formes, donnant lieu à des dispositifs complexes, et celle qui, au contraire, pencherait du côté de l’extrême simplification, pour ne conserver du périodique que le strict minimum. La première, si elle répond parfois à des intentions iconoclastes, vise surtout à offrir aux artistes un espace de liberté inédit. Les artistes exploitent alors des possibilités jusque-là étrangères à l’idée que l’on se fait d’une publication périodique, notamment en investissant la troisième dimension (boîtes, portfolios…). La seule limite de ces expériences reste celle des possibilités techniques quant à la reproduction des différentes réalisations et, généralement, la possibilité pour la publication d’être diffusée à grande échelle par voie postale. À l’opposé de ces projets à la mise en œuvre relativement lourde, l’autre posture tend à faire de l’économie de moyens un principe et amène les artistes à dépouiller le périodique de la plupart de ses attributs pour atteindre une forme qui soit la plus légère possible.
Ces quelques réflexions sur les enjeux que peuvent comporter de simples partis pris formels, nous entraînent vers les questions de la reproduction et de l’information. Loin de rejeter en bloc ces notions, pourtant inhérentes à la presse artistique – modèle dont la plupart des revues d’artiste cherchent à se distinguer –, les pratiques témoignent d’une attention toute particulière à leur encontre ; chacune, à sa façon, met en place de nouvelles manières de composer avec ces données, qu’il s’agisse d’explorer jusqu’à l’absurde les possibilités et paradoxes d’un art reproductible ou de reconsidérer le statut du document, de l’archive voire du texte théorique. L’observation de plusieurs revues rappelle que la presse constitue une source d’inspiration incontournable : non seulement les artistes y puisent, matériellement parlant, nombre de leurs images et textes en vue de les « recycler », mais ils y font également écho en s’appropriant, souvent pour les détourner, certaines habitudes très « codifiées » et identifiables par tous, qui caractérisent les différents genres du périodique grand public.
Alors que notre deuxième partie met l’accent sur les questionnements et critiques qu’adresse la revue d’artiste à la revue d’art et à la presse en général, notre attention se porte dans la partie suivante sur la manière dont les artistes, en devenant éditeurs, prennent position vis-à-vis de l’art et de la société. Cette troisième partie est ainsi l’occasion d’aborder d’autres enjeux de la revue d’artiste, dans une perspective politique et sociale. Elle reconsidère la place de la revue en tant que pratique « alternative » en s’appliquant à décliner, dans trois chapitres, les différents domaines dans lesquels elle peut se prétendre telle, mais aussi à évoquer les limites de telles revendications.
La façon dont la revue peut être à la fois une pratique artistique à part entière et supporter d’autres ambitions y est ainsi mise à l’épreuve. Ces développements confirment le fait que, loin d’être une pratique qui se complairait dans une sphère autonome, la revue d’artiste reste profondément inscrite dans une réalité sociale et politique, ancrage que son affiliation à la famille de la presse contribue à assurer et à perpétuer. Au travers de son inscription spécifique dans le quotidien, de sa possible – nécessaire – rapidité d’exécution qui la rend à même de réagir à l’actualité –, la revue d’artiste, à l’instar de la plupart des publications périodiques et/ou éphémères que sont les tracts, affiches, cartes, etc., est ainsi très souvent le lieu d’un engagement clairement revendiqué, le support d’une action explicitement politique. Une attention particulière est portée à la façon dont les artistes-éditeurs composent avec leur indépendance ; l’étude de plusieurs revues amène ainsi à questionner la volonté d’autonomie souvent à l’origine des publications d’artistes et à mettre cette posture en tension avec l’esprit de réseau qui va généralement de pair avec les pratiques éditoriales. Par ailleurs, les nombreuses zones de chevauchements avec d’autres formes d’éditions, du Mail Art au phénomène de l’Assembling, permettent de redéfinir la spécificité de la revue d’artiste comme pratique. Ces réflexions croisées montrent aussi que les revues laissent percevoir les doutes et les difficultés rencontrées quant à l’articulation d’une démarche artistique avec des convictions ou prises de positions fermes.
Des problématiques politiques se révèlent également indissociables de la question de l’économie, à laquelle le chapitre suivant est consacré. Ce dernier décortique les nouveaux modèles économiques que tentent de mettre en place les artistes pour et par leurs revues, et examine les enjeux qui leurs sont associés, qu’ils passent par des logiques de dons, de partages ou de parasitages. Dans le prolongement de telles observations, la prise en compte de revues d’artistes soutenues par des structures – galeries, musées, éditeurs – nous conduit à discuter cette présumée posture antithétique au monde de l’art.
La quatrième partie, enfin, se tourne vers des considérations plus spécifiquement esthétiques, quand bien même de nombreux commentaires de cet ordre parcourent déjà les chapitres précédents. Ce dernier volet, plus dense, peut ainsi apparaître comme un bilan. Par une approche synthétique, il s’applique à tirer parti des analyses qui l’ont précédé. Il révèle les principaux enjeux de la revue d’artiste, proposant une réflexion approfondie sur ce qui serait ses particularités ou spécificités, appréhendées tant du point de vue de la création que de celui de la réception. Cette partie revient sur le statut particulier de l’artiste-éditeur, notamment dans la perspective d’une création à plusieurs mains : il s’agit d’observer de quelle façon la revue d’artiste avance les termes de ce « travailler ensemble » et la manière dont sa nature composite peut trouver à s’équilibrer et, paradoxalement, donner lieu à une certaine unité.
Dans la droite ligne d’une réflexion sur la dimension collective de la revue, on ne peut manquer de considérer la place du lecteur, au même titre que celle du créateur, et ce d’autant plus que cette partition tend, dans bien des cas, à perdre sa validité. Il s’avère alors intéressant d’examiner selon quelles modalités il est possible, avec la revue d’artiste, de parler de « participation augmentée » : loin de se résumer aux dispositifs internes à la revue que le lecteur est invité à « activer » pour saisir pleinement le projet, elle passe aussi par la relation privilégiée qui s’instaure avec l’artiste. Cette partie s’attache pour finir à étudier les modalités spécifiques qui résultent de la nature sérielle de la revue – qui pourrait alors s’envisager comme une sorte de work in progress – et partant, de la relation multiple qu’elle entretient avec le temps.
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Les artistes qui décident de concevoir une publication n’optent pas indifféremment pour la « revue », indissociable de son principe de parution en série et de son mode d’élaboration. Notre thèse repose sur la conviction que, quand bien même les conséquences de cette option ne sont pas toutes formulées ou prévues, la particularité de ce choix ne manquera pas d’avoir des impacts sur ce qui est produit, sans quoi, justement, la « revue », même si elle est annoncée comme telle, n’en est peut-être pas ou plus tout à fait une. Ainsi, la prise en compte d’une publication en tant que périodique permet selon nous d’approfondir l’analyse de projets oubliés ou seulement survolés par d’autres angles d’approche, et est susceptible d’apporter des éléments de compréhension spécifiques de certaines problématiques. C’est dans une telle perspective que nous nous sommes efforcée de dégager les principales caractéristiques de ce qui serait une pratique de la revue.
Notre objectif est, en définitive, de montrer quels projets de création conduisent les artistes à emprunter la forme et le fonctionnement de la revue, ou, à l’inverse, quelles répercussions cette option provoque sur lesdits projets. Les différents angles d’approches adoptés nous permettent de mettre en évidence le fait que les revues d’artistes peuvent être considérées comme une véritable « famille » dont les membres se croisent, suivent des principes similaires, se retrouvent derrière des positions ou des ambitions communes. Ce rassemblement ne va pas à l’encontre de la grande disparité des approches et des œuvres qui découlent de l’adoption par les artistes de ce médium-média, dissemblances manifestes tant sur le plan formel qu’en termes de moyens mis en œuvre (humains et/ou financiers). L’amplitude du cadre historique exploré laisse apparaître, derrière une logique de continuité, un certain nombre de ruptures témoignant d’une constante réévaluation par les artistes de ce qui sous-tend leur démarche, et d’une grande capacité d’adaptation aux contingences historiques et artistiques.
Tout en acceptant et en respectant ces différences, portraits et analyses dévoilent un ensemble de traits communs qui n’apparaissent pas comme de simples coïncidences ni comme des constantes mais dessinent, par leur combinaison, par leur association mais aussi par leur superposition, les contours et les enjeux d’une pratique artistique. Nous avons pu constater la richesse de cette dernière, et la manière dont certains artistes peuvent s’y retrouver, y développer des recherches singulières, sans être liés par un mouvement, une école ou une tendance donnée. Les nombreux croisements mis en lumière, parfois en convoquant à plusieurs reprises les mêmes revues selon des perspectives différentes, tissent finalement une structure complexe. La grande variété de revues de notre corpus fait ressortir divers modes d’inscription dans cette toile mobile : quand certaines publications n’y participent que par quelques nœuds, le « fil » d’autres revues s’entremêle étroitement à l’ensemble. Ainsi, ce maillage, quoiqu’à densité variable, met au jour de véritables enjeux de création, pour les uns propres à la revue, pour les autres, partagés par d’autres pratiques, éditoriales ou non.
D’une façon générale, il apparaît que tout artiste-revuiste trouve à se positionner par son travail au sein d’un jeu complexe de forces a priori antinomiques. Les multiples tensions avec lesquelles il doit « composer » passent ainsi par le juste équilibre qu’il lui faut trouver entre plusieurs couples duels : revue et anti-revue, actes politiques et expérimentations plastiques, libertés et contraintes, pratiques individuelles et pratiques collectives. Le fonctionnement périodique amène de la même façon à tenter une réconciliation entre des logiques binaires, faites de scansions et de continuités, de regroupements et de dispersions, jouant sur des effets d’instantanéité et de temps étiré, rencontres qui donnent lieu à des réponses singulières, des propositions décalées autant que pragmatiques. C’est souvent le maintien d’un fragile équilibre entre ces notions qui permet de faire de la revue le lieu d’une véritable pratique artistique. Ces tensions ne sont pas seulement celles auxquelles doivent faire face les plasticiens : elles constituent des propriétés sui generis de la revue, quel que soit par ailleurs son objet.
Mots clés : revue d’artiste, work in progress, série, autoédition, artistes et presse, Mail Art, art en réseau (Eternal Network), pratiques alternatives, art conceptuel, poésies expérimentales, publications collectives, art et économie, place du lecteur.
Principales revues étudiées : Architectures remarquables, Art-Language, Assembling, Aspen, C.1855, Le Cartel, Charley, Cloaca Maxima, Commonpress, Crème de la Crème, Dé-coll/age, Déjà Vu, Doc(k)s, E il topo, Ephemera, Eter, FILE, futura, Gorgona, Gratuit, Image, In-folio, L’Inventaire, Krater und Wolke, Libellus, Mèla, ME Magazine, Mousse verte, vin trouble, silence sous les arbres…, Neon de Suro, Old News, Omnibus News, One Page Magazine, OXO, OU, Ovum, Paysage (détails), Permanent Food, Le Petit Colosse de Simi, Plages, Reaktion, Reg’Art, :revue:, Rien, Die Schastrommel, Schmuck, Semina, S.M.S., Tissu, VILE, V TRE, Yawn, Zeistchrift für Alles, etc.
Certains de mes projets plastiques (revues) sont présentés sur le site de mes éditions :
éditions provisoires
Le travail de recherche mené dans le cadre de cette étude s’est également traduit sous la forme d’une exposition intitulée Revues d’artistes, une sélection, dont j’ai assuré le commissariat et coordonné le catalogue. Des vues de cette exposition, ainsi qu’un dossier faisant suite à une journée d’étude organisée à cette occasion peuvent être consultés à l’adresse suivante :
http://www.revue-2-0-1.net/index.php?/revuesdartistes/revues-dartistes/
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